Jean Luc Ansel au Domaine du Mandravasarotra
Sur la photo ci-dessus Jean Luc Ansel et Anjara le chef de village d’Antsanitia et le rsponsable de notre pépinière et de l’activité cueillette et disistilation du Saro au Domaine du Mandravasarotra. Anjara nous guidait vers l’une des rares forêts en laquelle il est possible de trouver du Masonjoany à l’état sauvage. Cette forêt est située à 15 km au de Majunga, non loin de la nationale 4.
Jean Luc Ansel et la cosmétopée
Jean Luc Ansel est venu Au Domaine du Mandravasarotra, à la fois dans le cadre de l’écriture de son livre Carnet de route de la cosmétopée, et pour la signature d’une convention de recherche sur la cosmétopée avec l’Université de Majunga.
La cosmétopée est un néologisme introduit par Jean-luc Ansel. On peut dire que la Cosmétopée est la cosmétique ce que la pharmacopée est pharmacie. En d’autres termes la cosmétopée correspond à l’étude des traditions cosmétiques.
Les deux photos ci-dessus ont été prise au Domaine du Mandravasarotra pour la première, et sur l’autre rive de la rivière Morira, pour la seconde.
La cosmétopée
Carnets de routes de la cosmétopée est sortie fin 2020 et a été publié par Cosmétic Valley.
Cosmétic Valley a été fondée en 1994 par Jean-Luc Ansel, et Jean Paul Guerlain.
Convention avec l’université de Majunga
M. Jean Luc Ansel a donc signé une convention avec la faculté des sciences de l’Université de Majunga sur thème de la Cosmétopée.
L’objectif étant de réaliser une liste de plantes entrant dans le champ de la cosmétopée Malgache, et plus précisément de la région de Majunga, comme préambule à des recherches ultérieures.
Cette convention a été signée le lundi 18 mars 2019, par M. le Doyen en exercice de la faculté des sciences, Jean François RAJAONARISON, et M. Jean Luc Ansel au nom de Cosmétic Valley, en présence des principaux professeurs de cette faculté, et de Florent Hericher du Domaine du Mandravasarotra facilitateur de cette rencontre.
Le Masonjoany, forêt d’Ambalakida.
Le mardi 19 mars fut organisée , une excursion vers la forêt d’Ambalakida riche en Masonjoany, arbre majeur de la cosmétopée locale. Les femmes Sakalava et Comoriennes utilisent la poudre du bois de cet arbre pour se protéger la peau, du soleil et autres agressions. Malheuressement ces pratiques intensives, surtout aux Comores, entrainent la raréfaction du Masonjoany. C’est pourquoi les autorités Malgaches interdissent l’exportation du Masonjoany, dont le degré de protection est proche de celui du bois de Rose. La forêt d’Ambalakida, est l’une des forêts renfermant le plus de Masonjoany.
Photo prise par Jean Luc Ansel lors de son séjour à Majunga au Domaine du Mandravasarotra.
Vers la forêt d’Ambalakida
Le parcours, vers cette forêt d’Ambalakida ne peut se faire qu’à pied, il s’agit d’une marche d’environ deux heures, qui oblige a traverser plusieurs cours d’eau, et des zones très boueuses.
Dans la forêt d’Ambalakida
Cette forêt est un sanctuaire. Toutefois, bien que protégée elle reste sujette à des agressions, sachant que c’est du bois même, qu’est issue la poudre de masonjoany, et qu’ainsi il est nécessaire d’abattre un arbre, pour obtenir le bois dont est issu la poudre.
Sur la photo ci-dessous Jean-Luc Ansel photographie un Masonjoany. Sur la photo ci-contre, Jean-Luc Ansel, présente une branchette de masonjoany.
Masonjoany à la pépinière du Mandravasarotra
Suite à cette escursion en la forêt d’Ambalakida, Jean-Luc Ansel nous a suggéré, d’introduire en notre pépinière du Masonjoany. C’est ce que nous avons quelques semaines après , en réalisant près de 1 000 plants demasonjoany. La photo de gauche a été prise un an plus tard. Nous avons au moi de janvier 2021 sortit de la pépinière ces plants et les avons plantés sur notre terrain. Voir cet article.
Jean Luc-Ansel et Florent Hericher à la pépinière du Domaine du Mandravasarotra. Le Masonjoany n’avait pas été encore introduit. Il allait l’être le moi suivant.
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